L'Alfetta taille L de Coventry

ce fabricant a une super réputation!
voir ce que ça va donner.

Et voilà j'ai fini de traiter mes cuirs ! C'est beaucoup de boulot comme vous pouvez vous en douter mais le jeu en vaut la chandelle.
À titre d'exemple, sur mon intérieur (sièges, banquette, accoudoir, une partie des garnitures de portes) qui n'avait pas été soigné depuis longtemps, il m'a fallu 4 heures pour arriver à un résultat notable.
Les produits sont très faciles à utiliser, très économiques. N'ayant pas de défauts sur mes sièges je n'ai pas eu besoin de produits de réparation du type cuir liquide ou repigmentant, j'ai donc pris le kit à 60 et quelques euros, qui, vu le peu que j'ai consommé pour nettoyer et protéger des cuirs très sales, va me durer quelques années. Bonne affaire.
Le rendu est super avec un cuir un peu satiné et très souple c'est très agréable.
Seul bémol les chiffons fournis dans le kit sont nuls mais c'est mineur et facilement compensable.

Mes cuirs sont sombres donc difficile de voir la différence mais j'ai fait un avant /après sur le bourrelet extérieur du siège conducteur et c'est assez parlant :




On voit bien que la crasse est partie et que le cuir a un aspect moins lustré.
Je ferai un essai sur le cuir clair de la 156 ce sera plus spectaculaire je pense.

Bref je recommande

Certes c'est sur ma Jaguar, mais toutes les marques sont concernées à plus ou moins grande échelle : le ciel de toît qui pendouille.
99 fois sur 100 c'est la mousse comprise entre le tissu et la coque du ciel de toît qui se désagrège avec le temps et qui cause le décollement du dit tissu.
Il faut donc se relever un peu les manches et prendre un peu de temps pour arriver à ça :



Un ciel de toît impeccable, bien tendu, bien net.

C'était une première pour moi, j'étais donc assez inquiet quant à la phase "collage", mais c'est finalement assez facile.

Dans mon cas le tissu pendouilleur avait été posé par un gougnafier qui avait fait le travail à moitié, ce qui m'a obligé à tout reprendre.
Comme dans beaucoup de travaux de ce genre la préparation est primordiale.
Il faut bien brosser la coque à la brosse métallique pour dégager tous les résidus de mousse et de colle afin d'avoir une surface impeccable. Selon les cas ou les envies, un petit coup de papier de verre peut être bénéfique.
Dans cette phase, attention aux coins, généralement plus fragiles.
Mais la coque est faite dans un matériau solide, elle supporte le brossage.
Un coup d'aspi et hop ! Un support nickel !

Il faut ensuite présenter le tissu à blanc sur la coque pour se rendre compte de la façon dont il épouse la coque, et du surplus à découper. On peut aussi en profiter pour anticiper les découpes des coins afin de ne pas avoir trop de surépaisseur à ces endroits.

Une fois le tissu retiré, vient le moment de l'encollage.
Là, il y a plusieurs écoles : encollage simple (juste la coque), double, utilisation de colle spécifique, de néoprène, de colle à tapisserie et que sais-je encore.

Pour cette première fois j'ai pris une colle "spéciale ciel de toît" que j'ai achetée chez un vendeur de pièces Jaguar, et qui a super bien marché.
Matière assez surprenante à la découverte, très épaisse, pas fluide, plutôt pâteuse. À l'ouverture du pot (1kg), je me suis demandé si j'en aurais assez vu la difficulté à couvrir en un seul coup de pinceau, mais finalement ça a suffit, et ça colle très bien.
J'avais aussi une bombe de néoprène que j'ai utilisée pour quelques finitions. Mais je n'ai pas encollé le tissu, craignant de ne pas pouvoir rattraper un faux pli ou un mauvais placement du tissu.

Une fois le temps de séchage de la colle écoulé, nous sommes passés au moment de vérité : la pose du tissu sur la coque encollée !

Et ça s'est très bien passé. Nous étions deux, nous avons posé le tissu comme déjà fait à blanc, marouflé à la main du centre vers les bords, découpé le surplus, les coins, tout ça, tout ça, bien appuyé sur les parties où ça ne collait pas direct (les moulures des emplacements de pare soleil par exemple) et j'ai ensuite collé les revers à la néoprène, puis découpé les trous de fixation divers.

Par précaution j'ai bien laissé sécher 2 jours pour que le tissu "tire" et se plaque bien à la coque, peut-être à tort, peut-être que ça n'a servi à rien, mais bon, ça n'a pas nui.

Puis remontage (chiant) aujourd'hui, et voilà un problème réglé !

En tout cas, si vous êtes dans ce cas et que c'est aussi une première pour vous, lancez-vous, c'est un boulot tout-à-fait abordable, et le résultat est très satisfaisant !

Sur ma 75 , il va bien falloir que je m'y " colle " !!!
Beau boulot en tous cas , félicitations !

çà fait très propre.

Les Gitans et La Vieille Anglaise.
Une histoire super avec des grosses douilles, des tiges bien graissées et beaucoup de pénétration de WD40 !

Et en plus on est PRESQUE arrivés au bout !

Presque car un axe de triangle fait encore de la résistance...

le gros du boulot est fait, çà va se finir.

Après quelques jours de gitanerie et d'emmerdes, le cachalot est de retour sur ses roues !



Ça s'est pas fait tout seul et en réalité ce n'est pas tout à fait fini puisqu'un axe de triangle grippé à obstinément refusé de sortir de son logement.
Elle ira dans un garage pour finaliser l'opération.
Mais elle est roulante !

Un ÉNORME merci à Thierry, Snake et Cédric!

Cool

Il y a toujours un truc pour faire chier

Avec plaisir 
C'était sympa, et en plus maintenant on a la certification Mendez Jaguar  

Pour Thierry et Thomas qui ont bien galéré avec moi sur ce fameux axe de triangle grippé : il est sorti en 2 secondes au garage.....
Un pont et une péteuse professionnelle ça aide un peu !

Cela étant je pense que les litres de dégrippant avec lesquels je l'ai aspergé ont fini par agir après un mois de macération

tant mieux si tu es arrivé à le sortir.

Pas moi, le mécano. Je ne touche plus à ce train avant pendant les 25 prochaines années !